Et si le télétravail bouleversait l’immobilier ?

Post date:

Author:

Category:

Alors que les loyers étaient tirés très fortement vers le haut dans les centre villes, pourrait être modifié après la période de confinement. L’utilisation de plus en massive du télétravail, qui concernait un salarié sur quatre pendant le confinement, pourrait modifier les modes de vie des Français.

Le marché immobilier pourrait alors être plus équilibré et profiter aux communes éloignées des agglomérations. Cela est notamment le cas en Ile-de-France. Ainsi les recherches pour les offres situées en “Grande Banlieue” ont augmenté de 30 % sur le site PAP.fr. Les plus fortes consommations concernent la Seine-et-Marne avec 81 % d’augmentation et les Yvelines 71 %.

Les acheteurs ont de nouvelles demandes

La localisation n’est donc plus le seul critère prioritaire de la demande. Les acheteurs sont désormais prêts à opter pour un bien plus éloigné du centre-ville, ce qui constitue un atout pour les biens ayant une grande surface mais qui n’étaient pas jugée attractifs. Des biens d’autant plus valorisé que les prix sont bien inférieurs aux offres situées à proximité du Centre Ville. Un phénomène qui est visible dans des villes comme Étampes ou Bezons, où l’intégralité des nouveaux arrivants viennent de Paris. Un phénomène qui est accentué pour les villes située à proximité d’axes de communication comme Mantes-la-Jolie (qui n’est qu’à 45 minutes de la Gare St Lazare) et Brétigny-sur-Orge(situé à proximité de la N20).

Cette tendance ne concerne pas que les villes située en région parisienne mais aussi aux grandes agglomérations comme Lille, Bordeaux et Lyon qui tirent leur attractivité du TGV qui les rendent proches de la Capitale ; mais aussi des villes comme La Rochelle Pau et Angoulême. Des villes de tailles moyennes qui pourront bénéficier d’un regain d’activité si elles disposent d’une couverture numériques satisfaisante, d’une offre scolaire variée et de de haut niveau , d’un environnement de qualité et de voie d’accès rapides vers Paris.

Une tendance à surveiller

Une nouvelle tendance qui confirme que les actifs, notamment des cadres, sont demandeurs d’une meilleure qualité de vie en réduisant le temps de trajet quotidien et pour les parents, en passant plus de temps avec leur famille. Une étude de Cadremploi et du Figaro Immobilier indiquait que 70% des cadres indiquaient le temps de transports comme un motif d’insatisfaction et 66% citent la pollution comme un motif de départ.

Voir les autres articles de notre catégorie immobilier.