Des mesures d’urgence pour relancer les PME ont été décidées depuis le mois de mars, puis, début juin de nouveaux plans de relance par secteur on été dévoilés. Les artisans attendent d’y voir clair des aides disponibles pour faire face à la crise provoquée par le coronavirus.
Morosité en prévision
Même si les indicateurs et les avis des analystes divergent, ils sont toutefois d’accord sur une chose : la situation économique sera morne pour les mois à venir. La Banque de France prévoit une baisse de 10% du PIB en 2020 et une augmentation de 11,5% du chômage. Pour l’OCDE, si l’épidémie stagne, le PIB va diminuer de 11,4% mais au cas où une deuxième vague surgit, la baisse est estimée à 14,1%.
De nombreuses annonces de plans de relance pour les PME ont été annoncées. Le 10 juin, le gouvernement a dévoilé le troisième plan rectificatif, il consiste à la mise en place d’un soutien public à l’économie à hauteur de 460 milliards d’euros. Toutefois, les 400 milliards prévus pour secourir les entreprises tels que les fonds de solidarité, prêts garantis par l’État, chômage partiel, entre autres. Dans le dernier plan rectifié, 15 milliards seront débloqués pour les secteurs de l’aéronautique du BTP, du livre et du petit commerce auquel fait partie la plupart des artisans.
Séance de rattrapage
Après les mesures d’urgence, on en est aux mesures sectorielles, puis, on attend un plan de relance plus abouti. Le dernier plan consiste à l’intégration pour les PME de solutions relais aux mesures d’urgence, de soutien pour l’investissement et l’emploi afin de combler le retard de productivité de la France, puis, l’organisation en fonds propres des PME.
François Perret, directeur de Pacte des petites et moyennes entreprises, indique que 30 000 PME les plus attrayants vont obtenir un coup de pouce pour avoir accès au statut d’ETI. Il a aussi souligné que se soucier de l’offre est nécessaire ainsi que l’amélioration de partage de valeur auprès de salariés. “À la différence de la crise de 2008”, dit-il, “il ne s’agit pas uniquement de relance économique, sinon, nous irons vers une fracture extraordinaire de la société. Après les Gilets Jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites et le coronavirus, nous ne pouvons plus le permettre”.
La demande de la FNCCR
Même si des efforts sont constatés de la part du gouvernement, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) demande à ce que des travaux de proximité soient faits. Cela renforcera efficacement le tissu locale des PME, TPE et artisans car pour booster la relance, il faut d’abord l’initier au niveau local.